Yumen, in Gansu Province, at the gates of the Gobi desert, is one of these Chinese cities built nearby oil or mineral resources, and abandoned by authorities once these resources become scarce. A few years later, they look like ghost cities. Yumen was built in 1955 as the first oil development center in China and it reached a population of 130,000 inhabitants. In 2004, oil ressource started to drain, and the city quickly depopulated. Today only about a hundred of workers remain in this city falling apart. Workers live here, among ruins and decay, for nine months a year. They are employed to maintain the old train station and unload freight trains. They receive a monthly salary of 3000 yuans (450 USD) for this labor (minimum salary is around 1300 CNY) They live in abandoned houses, which they furnished haphazardly, as best as they could. Most of them are from Gansu Province, some have been there for two years, others do not know if they will come back next year. The main meeting place for residents is the large grocery, which is also a cafe and a billiard room. When you walk along the main street and its buildings with crumbling facades, you reach a small park with a few outdoor exercise stations, where some people also come to do their gym, or just have a chat. In the surroundings, a few mechanics are fixing their old trucks with very limited tools and equipment, while other workers walk toward a construction site where, strangely enough, a new hotel and apartment buildings recently sprung up. No resident seem to have been advised of these new projects, or the future use of these buildings. But they are very likely linked to the development of huge wind farms and photovoltaic parks in the Gobi desert, to sustain the growing renewable energy sector in China. The hundred of thousands of oil industry workers who used to live in Yumen actually left the city for Jiuquan, another city located less than 100 km away, and currently booming due to this conversion into renewable energies. Some of the workers could afford to buy an apartment in one of the residential neighborhood specially built by the Chinese government to accommodate them in the early 2000s. At the same time, the Yumen Oil Company also built a primary school and a high school.
Fractures du Visible Images mentales et Glossolalie Glossolalie: Utilisation de mots inventés qui simulent un langage cohérent. (...) La glossolalie se rencontre principalement dans les états d’extase ou de somnambulisme, et dans la[...]
Des Yeux plus Grands que le Ventre Mise en images et en mots du vécu de l’obésité du point de vue d’une personne obèse sous forme de monologue intérieur et d’images mentales. Synopsis:[...]
Nos Vies Entières Série d’autoportraits comme une sorte de “je“ photographique avec sa propre image où l’on se perd soi-même pour ne plus se reconnaître. La perte de repères et d’identité en référence aux[...]
Rural Style France, Isere, La Salette. Troupeau de moutons dans les alpages l ete pendant la transhumance. Herd of sheeps in the pastures during the summer transhumance.Famille d'eleveurs de vaches laitieresFrance, Yonne, Gigny.[...]
L ‘industrie du Bois en Bourgogne (scieries, bois de trituration, pépinière, tonnellerie) ou la transformation par l’homme d’une matière vivante, le Bois…Vision d’un contraste entre Nature et Culture qui appelle l’élément Bois comme un protagoniste à part entière.
Comment une attitude hiératique, en opposition avec la manière dont le travail manuel est encore souvent perçu, peut se dégager de ces hommes et de ces femmes, travailleurs de l’industrie du Bois.
Ils ont entre 18 et 34 ans travaillent et vivent dans le nord de la Bourgogne et de la Champagne (Côte-d’Or et notamment le Châtillonais, l’Yonne, la Haute Marne) autrement dit dans des zones de grande ruralité. Avec près de 15 % de la population active au chômage la plupart des jeunes de ces régions partent vivre dans les centres urbains de Bourgogne ou d’ailleurs. Qui sont alors ceux qui restent ? Qu’y font-ils ? Qui est cette jeunesse finalement invisible aux yeux du paysage médiatique français ? C’est ce que ce projet photographique se propose de traiter en montrant ces jeunes ruraux dans leur environnement professionnel et dans leur milieu de vie quotidien baigné de cette ruralité aux vastes étendues de champs, de bois et de forêts. Des images qui dessinent l’avenir d’une région où les notions de territoire, de terroir et d’environnement sont plus que jamais d’actualité dans cette France des campagnes toujours en mouvement.
Une représentation théâtrale esthétique et tragique de la souffrance animale à travers le spectacle de la corrida. Série Lauréat du Prix SOPHOT 2016, Photographie Sociale. Exposition à la Galerie Fait & Cause, Paris, Mai 2016 Dossier de Presse Sophot.com Ce travail s’inscrit dans le cadre d’un projet photographique sur le long terme ayant pour thème l’Animal déplacé de son milieu naturel, ses modes d’adaptation à son nouveau milieu de vie et ses relations avec l’homme. En Occident, nous sommes quotidiennement confrontés aux répercussions du règne de l’homme sur l’animal : consommation de viande, de poissons et de produits d’origine animale, graisses…cosmétiques, objets en cuir / animaux domestiqués / animaux maintenus en captivité…animaux assassinés…et en toute légalité. De nos jours, en France, environ 700 taureaux sont tués chaque année dans les arènes. Pour ces photographies, j’ai voulu une forme particulièrement marquée qui propose de donner à voir la réalité comme une fiction, tout en accentuant le caractère grotesque et cruel du spectacle de la corrida. Les couleurs deviennent maîtresses comme autant d’effets imaginaires résonnant aux cris silencieux du Toro. NO ! Dans l’arène, le spectacle devient alors théâtre d’effigie. Les moments du combat que j’ai choisis de montrer tendent tous à proposer une forme de déréalisation de la réalité qui accentue la dimension de la mise en scène de la mort gratuite d’un animal par des personnages dont la gestuelle et la posture peuvent davantage faire penser à un théâtre de marionnettes qu’à un spectacle déroulant un rituel dit «culturel» qui se veut fier et codifié. C’est aussi dans cette perspective que j’ai choisi de ne pas montrer le public présent dans l’arène. Picadors, banderilleros, matadors ou encore areneros se mouvant comme autant d’automates répétant le même rituel six fois de suite…dans une même corrida ce sont six taureaux qui sont mis à mort. Si en 2016, la corrida n’est toujours pas interdite, elle est passée de mode et son public se fait de moins en moins nombreux qui préfère aller assister à des courses camarguaises ou encore aux course de Recordatores – spectacle acrobatique où des hommes sautent par dessus le taureau sans qu’aucune goutte de sang ne soit versée. Pour rappel, les spectacles tauromachiques ne sont autorisés que dans trois pays ou régions d’Europe : l’Espagne, le Portugal et le sud de la France. En France, c’est l’article 521-1 du code pénal qui réprime les sévices et les actes de cruauté envers les animaux mais qui fait une exception pour les courses de taureaux et les combats de coqs « lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée ». En juin 2015, la Cour d’Appel de Paris a donné raison aux associations de protection des animaux en radiant la corrida du patrimoine culturel immatériel de la France. Pour finir, rappelons qu’il y a déjà plus de 150 ans, Victor Hugo, comme d’ailleurs d’autres de ses contemporains, s’était indigné du spectacle de la corrida : « Torturer un taureau pour le plaisir, pour l’amusement c’est beaucoup plus que de torturer un animal, c’est torturer une conscience ! » Sophot.com
Les Passagers – Bestiaire Post-moderne "Photographier l'animal c'est faire oeuvre de fiction: il y a en lui une amorce de fable et un signe dont le sens ne s'épuise pas. L'animal est donc[...]
Les Pékinois – parmi les plus âgés – ont coutume d’aller le matin dans les nombreux parcs de la ville pour pratiquer le Tai-Chi, faire de la gymnastique, du cerf-volant, danser, se connecter aux arbres…ou plus simplement encore marcher, penser, respirer et oublier la pollution aux particules fines et le smog ambiant.